Vive la métropole du « Grand -Ouest » ?

Voici un des premiers textes écrits par le CNCA sur la métropole nantaise. Il est paru dans le journal de Nantes Nécropole N°1 paru au printemps 2011. On le republie ici pour qu’ils soit plus facilement accessible.

Lorsqu’on cherche à réfléchir sur le projet de métropole nantaise, un lieu commun s’étale en long et en large tout au long des publications et discours des élus locaux : ce projet ne serait que le prolongement naturel, nécessaire et bienvenu de l’agglomération nantaise. Finie Nantes la belle endormie des années 70­80, voici la métropole moderne, dynamique et durable. Naturel, puisque que toute chose a vocation à croître ; nécessaire, du fait de la concurrence caractérisant le contexte économique mondial et bienvenu puisqu’il va de soi que plus une ville se développe, plus adviennent confort de vie, richesse des échanges et modernité. Comme ce genre de lieu commun a généralement pour tâche d’empêcher de penser, l’idée est ici de s’en éloigner et de chercher à questionner une série d’enjeux politiques, économiques et sociaux sous-­jacents au projet politique qu’est cette métropole du « Grand Ouest » qu’on cherche à nous imposer à grands coups de campagnes de communication.

Métropole et capitalisme mondialisé

Pour définir ce qu’est une métropole, partons de la définition dominante telle qu’on la trouve à foison dans les publications locales institutionnelles. Dans un article du Journal de Nantes Métropole du printemps 2010(1) portant sur sa dimension internationale, la métropole nantaise est représen­tée au centre d’une série de flux qui y convergent et qui en partent : flux de marchandises avec les entreprises de pointe qui exportent dans le monde entier, flux intellectuels (accueil et formation de chercheurs et d’étudiants), flux de compétences techniques (PME de pointe en biotechnologie, génie civil, aéronautique etc.), ou encore flux culturels et sociaux (entreprises culturelles, flux de touristes et d’artistes…).

Cet article reprend une métaphore de l’espace ur­bain assez répandue qui est celle du «Hub». Ce terme technique, provenant à la fois de l’univers des aéroports et du monde informatique en ré­seau, se définit comme une sorte de concentra­teur, de noyau par où vont circuler, converger et repartir les différents flux en circulation. Si cer­tain­e­s pensaient encore que la ville était l’espace où ils vivaient et se logeaient, un lieu de travail et d’échanges, voire de culture, ils doivent revoir leur copie : la métropole se présente désormais sous le jour d’une sorte de nœud au travers duquel circulent différents flux.

Le propre des métaphores techniques étant de présenter la réalité sous un jour neutre en en ca­chant généralement les enjeux sociaux et poli­tiques, la présentation de la métropole comme un «hub» reprend cette fonction mystificatrice. Derrière cette rhétorique technique se cache en réalité le contexte précis au sein duquel émergent ces métropoles : celui de la transformation de l’économie capitaliste qui, au travers de l’offen­sive néo­libérale, s’est mondialisée. C’est donc dans cette perspective qu’il convient de placer l’analyse de la métropole si on veut saisir vérita­blement de quoi il retourne.

Avec la libéralisation des échanges qui met en concurrence entre eux les travailleurs de la pla­nète sur la base du moins bien payé, les écono­mies nationales ont cédé le pas à une économie mondialisée. Le capitalisme industriel né au XIXème siècle s’était structuré au sein d’espaces et de marchés avant tout nationaux, dont les États cherchaient à contrôler et à organiser les flux (marchandises, main ­d’œuvre). Désormais, les flux du capitalisme mondialisé dominent les an­ciennes frontières nationales et imposent leur propre logique aux États.

L’économie mondialisée n’est pourtant en rien sy­nonyme de marché mondial unifié. Avec la déréglementation néo­libérale, les flux du capitalisme s’organisent et se structurent désormais selon un double schéma : par le haut au sein d’entités éco­nomiques plus larges comme l’Europe structurée et dominée par la logique propre des marchés; et par le bas autour de nouvelles entités territoriales aux caractéristiques économiques, sociales, cultu­relles singulières. Ces nouvelles entités ­d’ailleurs plus en devenir que véritablement existantes ­ sont précisément ce qu’on appelle les métropoles.

Mobilisation générale pour la métropole !

Pourquoi métropole et non plus ville, ni même ag­glomération ? Les contours de la ville d’hier ou même de l’agglomération ne suffisent plus aux nécessités de la circulation de flux économiques mondialisés. Là aussi, la circulation des flux s’est imposée à la logique centre/périphérie qui structu­rait les villes d’hier. Ce sont des territoires beau­coup plus grands qu’il faut organiser pour les soumettre aux besoins de la logique du capita­lisme mondialisé. Car c’est bien de cela qu’il s’agit lorsqu’on nous parle de « construire la mé­tropole du Grand Ouest » : construire, ré­organi­ser et configurer un vaste territoire ­ et par conséquent la vie de ceux et celles qui y vivent, travaillent et consomment ­ de manière à produire une sorte d’interface capable de capter ces flux mondialisés sous ses différentes formes : flux de marchandises matérielles et immatérielles, bien sûr, mais également flux de compétences tech­ niques, sociales, intellectuelles ou culturelles etc.

Bien évidemment, et comme souvent, ces exi­gences rencontrent et satisfont pleinement la vanité et les désirs de pouvoirs des élus locaux.Ainsi, toujours le Maire de Nantes qui se pense déjà Grand Timonier de tout le « Grand Ouest » l’affirme sans ambages : « On raisonne à l’échelle d’une métropole qui rayonne sur l’ouest et d’un projet qui concerne deux régions »(2) sans que les habitant­e­s de l’autre région concernée aient à donner le moindre avis sur cette volonté d’englo­ber leur espace de vie dans ses ambitions politiques personnelles.

Parce que « l’attractivité d’une ville se mesure au nombre de connexions qu’elle établit avec le reste du monde »(3), comme nous l’explique doctement Karine Daniel, élue municipale nantaise, se mêlent ici toutes les dimensions de la vie. Celles­-ci deviennent autant de flux structurables et ex­ploitables selon une logique capitaliste : écono­miques bien sûr, mais aussi sociales, intellectuelles, culturelles, historiques. Ainsi,l’histoire de Nantes (restauration du château, muséification du centre-­ville) devient un atout ma­jeur pour capter les flux de touristes comme le confirme la récente fusion entre les structures culturelles et touristiques de Nantes sous la hou­lette de Jean Blaise qui affirme clairement sa conception de la culture; de même, tout autant que les compétences techniques ou sociales de ses habitants, la qualité de la vie nantaise est esti­ mable par le seul fait qu’elle va favoriser l’implan­tation d’entreprises de pointe dont les cadres re­cherchent un environnement de qualité.

Ainsi, comme nous le rappelle à l’envie le maire de Nantes : « la qualité de vie, un environnement préservé, une activité économique dynamique (…) et bien entendu des services publics effi­caces »(4) permettent de développer l’attractivité de la métropole. Ainsi, loin de satisfaire un quel­conque bien commun non marchandisable, les ser­vices publics relèvent désormais d’une même logique : offrir des infrastructures publiques aux entreprises qui pourront s’implanter dans la métro­pole nantaise. Destin identique pour les activités artistiques : un artiste n’a plus pour vocation de créer mais seulement d’augmenter l’attractivité de la Métropole auprès des chefs d’entreprises et tou­ristes du monde entier, puisque comme l’affirme toujours Karine Daniel, « le rayonnement de Nantes ne dépend pas seulement de l’institution. Les entreprises qui exportent, l’Université de Nantes, les grandes écoles, les artistes, tous portent aussi notre image en dehors de nos fron­tières »(5). On rejoint ici le propre de la logique de l’écono­mie capitaliste : étendre et contraindre toujours plus toutes les dimensions humaines à fonction­ner sous le règne du profit et de la marchandise.

Tout devient mobilisable pour entrer dans une lo­gique économique de manière à améliorer l’at­tractivité de la métropole. Cette mobilisation totale de l’ensemble de la vie urbaine et de sa sphère d’influence explique aussi le consensus au­tour de ce projet de construction de Métropole : droite et gauche, mais aussi les Verts ­ qui pré­fèrent les strapontins confortables du Conseil Ré­gional plutôt qu’un engagement véritable dans la lutte contre le projet d’aéroport, la Chambre du Commerce et de l’Industrie, Conseil Général et Régional, toutes et tous sont engagées pleinement dans l’avènement de ce projet métropolitain. Au point qu’il devient bien difficile de trouver un ou une responsable ou élu­e­ locale qui remette en cause ce projet de métropole.

Des métropoles en concurrence

Bien sûr, la logique d’extension du capitalisme n’est pas nouvelle. Seulement, sous couvert d’un développement présenté non seulement comme inévitable mais bienvenu, le projet de métropole intensifie et développe cette emprise. Et l’enjeu de cette mobilisation totale est essentiel, car contrairement aux discours officiels débordant d’idées de « coopérations et partenariat entre ci­tés », de « mise en réseau » et de «connexions avec les autres » villes , ou encore de « collabora­tion à des projets communs »(6), l’émergence des métropoles reprend là­-aussi une autre logique au fondement du capitalisme : la concurrence exacer­bée de tous contre tous.

Derrière les discours de façade, se joue ainsi une guerre à peine feutrée où chaque ville doit étendre sa domination sur un vaste territoire et sur les villes plus petites pour assurer sa survie. Ainsi, si la presse régionale se complaît à évoquer la nou­velle coopération entre Nantes et Rennes, c’est une lutte sans merci qui se joue en réalité, où Rennes a bien peu de chances de devenir autre chose qu’un satellite de plus de Nantes, tout comme Angers, Saint-­Nazaire ou Cholet. Mais cette concurrence exacerbée n’est pas d’abord lo­cale : elle est d’autant plus intense et agressive avec les autres métropoles ­ françaises, euro­péennes ou mondiales­ que, comme on nous le dit si facilement « les villes du monde, les métro­poles, les régions sont en concurrence entre elles à l’échelle mondiale »(7).

Construire une image de la métropole attractive

Dans cette guerre entre métropoles qui ne fait que commencer, chacune développe des stratégies pour se différencier des autres : « Il faut des points forts, des spécificités, une identité écono­mique qui donnent une bonne visibilité »(8) nous dit­-on. Et c’est bien là, l’opération principale dans laquelle excelle l’équipe municipale et métropoli­taine : transformer l’image de la ville de Nantes en une marchandise désirable. Trois axes se dé­ gagent assez fortement dans cette stratégie de la métropole nantaise pour se différencier des autres et « améliorer son attractivité »(9):

Nantes et la culture.

C’est la plus ancienne. Elle est passée par la capo­ralisation de la culture municipale au seul service d’une opération de marketing faisant de Nantes une une « ville culturelle », opération ponctuée par une série d’événements, depuis les Allumées en passant par Royal de Luxe, les Folles journées, l’éléphant et les Machines de l’Île, jusqu’à l’opéra­tion Estuaire dont la finalité consiste selon Jean Blaise « à réunir des œuvres d’art, des exposi­tions, des événements, pour vendre l’image de la ville au plan national »(10). On est en droit de se demander si la transformation de l’activité et de la création culturelle en marketing est une avancée intéressante du point de vue de l’émancipation humaine. Peu importe, les discours officiels de gauche sont là pour nous rassurer et continuent d’affirmer sans ambages qu’elle « défend la culture comme moyen de renforcer la cohésion so­ciale»(11). A croire que c’est le charme qui émane de l’éléphant qui doit assurer à lui tout seul et comme par magie cette cohésion sociale malme­née par le contexte de concurrence acharnée qu’on nous construit…

Nantes et la démocratie participative.

C’est la plus creuse. A la fin des années 90, cer­tains courants alter­mondialistes revenant d’Amé­rique du Sud en avaient fait un sujet de discussion et de changements prometteurs : pour palier les manques de la démocratie représentative toujours un peu plus vide, il s’agissait de redonner la possi­bilité aux populations locales de décider elles­ mêmes de portions de l’action municipale qui les concernaient directement (aménagement du quar­tier, déchets) par une sorte de délégation de pou­ voir local. La magie de la municipalité nantaise est de reprendre les idées à la mode en en neutra­lisant les aspects les plus intéressants : la démo­cratie participative à la mode nantaise se réduit à des débats participatifs ou autres conseils consul­tatifs où l’on recueille des avis de la population dans le but de la convaincre qu’elle participe à une décision prise ailleurs et toujours par les mêmes personnes(12); tout ceci afin de redonner une légitimité factice à un système représentatif de moins en moins opérant. Bien évidemment, il n’a pas fallu longtemps aux gens de bonne volon­té de se lasser de cette supercherie. Peu importe,se succède depuis toute une série de « conseils de quartiers», de « dialogue citoyen », l’important étant bien sûr d’occuper le terrain et les articles d’une presse locale bien peu tatillonne sur le sujet.

Nantes et le développement durable.

C’est assurément la plus indécente. « le dévelop­pement durable est le fil rouge de toutes nos poli­tiques publiques »(13) nous dit sans rougir Ronan Dantec, caution « développement durable » de Nantes Métropole. Depuis que la crise écologique s’est imposée dans l’espace politique, notamment dans le sillage du sommet de Copenhague, le dé­veloppement durable devient le discours obligé de l’institution métropolitaine. Bien pratique, il permet surtout de dépolitiser la crise écologique en soumettant les individus à l’injonction écolo­gique tout en continuant à soutenir la logique pro­ductiviste du système dans lequel il fonctionne pour ne pas « ne pas rater l’avion du développe­ment  »(14) , selon la propagande du Conseil Géné­ral ou au choix celle de la Mairie de Nantes (15).

On trouve ainsi, dans l’éventail des initiatives de Nantes Métropole, un « Atelier Climat » « qui se veut un outil pour mieux comprendre les comportements individuels aux regards des enjeux clima­tiques »(16) et qui cherche à « mobiliser l’ensemble de la population de l’agglomération » sur ces questions d’ordre purement individuel. Il est peu probable que ces « ateliers climat » se penchent en effet sur la pertinence du projet d’aéroport, qua­lifié sans honte de « Haute Qualité Environnemen­tale » et dont Nantes Métropole, rappelons-le, est un des acteurs majeurs.

On atteint assurément une apogée avec le prix de la « Capitale verte 2013 » que Nantes s’est vu attri­buer récemment pour s’être engagée, selon le jury qui là encore n’a pas dû faire le déplacement jus­qu’à Notre ­Dame des landes, « de manière exem­plaire dans un développement urbain respectueux de l’environnement». Là aussi qu’importe les inco­hérences et hypocrisies de cette politique, seule compte la construction de l’image attractive d’une « éco­métropole», marque déposée tout de même par Nantes Métropole sûrement dans un souci de coopération et de partenariat entre métropoles…

Projet d’aéroport et métropole, bonnet blanc et blanc bonnet…

« Une ville qui compte, c’est une ville qui est au cœur des réseaux »(17) nous dit toujours aussi fiè­rement Karine Daniel adjointe au maire de Nantes reprenant, elle aussi la métaphore du ré­seau et du hub. Si la Métropole doit être « au cœur des réseaux », il lui faut des « ports » à l’image d’un ordinateur connecté à Internet et des « ports » multimodaux afin de capter les flux eux aussi différents : un port maritime, bien sûr, d’où l’intégration nécessaire de Saint-­Nazaire dans le projet de métropole nantaise mais aussi un port ferroviaire ­ la nouvelle gare internationale que l’on nous promet ­ les ports routiers avec là aussi un projet de nouvelle voie rapide entre Nantes et Rennes et surtout un port aérien international qu’est le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes.

Comme le souligne un de ses fervents partisans, il s’agit de « se doter de l’infrastructure lui permet­tant d’être reliée directement, rapidement et régu­lièrement aux quatre autres hubs continentaux et au-­delà aux grandes cités européennes et du monde »(18). Il n’est d’ailleurs guère utile de rappe­ler ici la ferveur des responsables locaux pour ce projet d’aéroport puisque, toujours selon Patrick Mareschal, grand visionnaire du XXème siècle et théoricien lucide du pic pétrolier « au XXIème siècle, l’aérien est le mode de transport à l’échelle de notre monde»(19).

La prépondérance accordée au projet d’aéroport dans le projet de construction de la métropole nan­taise n’est pas anodine. En effet, ce projet d’aéro­port et celui de la construction de la métropole sont intimement liés, au point que l’un est la condi­tion de l’autre. C’est la construction de ce gigan­tesque et délirant projet d’aéroport qui, selon les discours dominants, donnera à Nantes son statut de métropole internationale et installera sa domi­nation sur tout le Grand Ouest. Cette position stra­tégique du projet d’aéroport dans la construction de la métropole nantaise explique d’ailleurs l’absence de dialogue sur le projet ainsi que le mé­pris et la répression qui s’abat sur celles et ceux qui s’y opposent. Pourtant le projet de Métropole nantaise est à l’image de celui de l’aéroport : bétonnage, endettements, poudre au yeux environ­nementale, mythe du développement infini, rapport sociaux d’exploitation et inégalitaires, marchandisation de l’ensemble des activités hu­maines et du bien commun aux seuls profits des firmes multinationales (comme à Nantes : Vinci, Véolia, Decaux…), sans parler de l’aveuglement face à l’avènement de la crise globale (écolo­gique, sociale, financière, économique…). La lutte contre le projet de l’aéroport Notre Dame des Landes et sa répression nous racontent d’ores et déjà cette histoire moins scintillante que les parades de l’éléphant ou les projets d’éco­habitats.


Rappelons ici pour conclure une évidence qu’on oublie parfois quelque peu : le projet de l’aéro­port de Notre Dame des Landes est avant tout ce­ lui de la métropole nantaise. Remettre en cause le projet d’aéroport implique de fait de remettre en cause celui de la « Métropole Grand Ouest ». C’est aussi pour cela que c’est à nous, habitant­e­s de Nantes et de sa région, d’investir et de remettre en cause conjointement ce projet d’aéroport et ce­ lui de la métropole nantaise pour construire une ville plus égalitaire et émancipatrice… Même em­ballée dans du papier cadeau culturel ou durable, c’est ce projet politique imposé par la propagande et la force qu’il faut questionner et mettre enfin sur la place publique.

1 Journal de Nantes Métropole n°27, p.14.
2 Ouest-­France du 27/07/08
3 Journal de Nantes Métropole n°27, p.14.
4 Journal de Nantes Métropole n°27, p.11.
5 Journal de Nantes Métropole n°27, p.14.
6 Journal de Nantes Métropole n°27, p.14.
7 Jean­-Marc Ayrault, Journal de Nantes Métropole n°27, p.11
8 Ibid.
9 Ibid, p.2
10 Jean-­Marc Ayrault dans le Journal de Nantes Métropole n°27, p.11
11 Journal de Nantes Métropole n°27, p. 14.
12 « Impasse des Citoyens. Piège à consultatifs » La Lettre à Lulu n°47, décembre 2004 ainsi que La démocratie participative. Le cas nantais, Mathias Le Galic, éd. l'Harmattan.
13 Journal de Nantes Métropole n°27, p.19.
14 Journal du Conseil Général de Loire­-Atlantique de Novembre 2010, p. 14.
15 Nantes Passion de Janvier 2011, p. 30
16 Journal de Nantes Métropole n°27, p. 19
17 Journal de Nantes Métropole n°27, p.14.
18 Patrick Maréchal, Place Publique, n° 21, p. 44. 
19 Ibid.
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